CTSD 25 du 26 janvier 2017

Pratiquement aucune réponse aux questions posées par la FSU dans sa déclaration liminaire…
Pour le nouveau DNB, un cadrage académique sera mis en place. Avant le mois de juin ???
Concernant le collège Diderot, le DASEN s’est cru obligé de tacler la FSU à propos d’une formule utilisée en Comité Technique Académique : " On ne voit rien venir." Et de nous présenter tout ce qui a été fait : la police municipale présente à l’entrée des élèves, une brigade cynophile qui n’a rien trouvé de répréhensible à renifler, une demi-journée banalisée accordée aux personnels pour voir ce qu’ils peuvent faire (face à une situation aussi grave, il serait étonnant que des solutions soient trouvées en si peu de temps !) et une baisse du pourcentage d’heures sup. Quant aux vraies solutions, la réflexion vient juste de commencer… Plus de personnes en Vie Scolaire ? À voir… Redécouper le secteur de recrutement pour favoriser la mixité sociale ? Calibrer le nombre d’élèves en fonction de la capacité d’accueil ? L’Administration va s’y atteler, avec le Conseil Départemental mais dans la perspective de la rentrée 2018… En attendant, nous n’avons pas entendu un mot d’empathie ou de soutien aux personnels.
Pour la préparation de rentrée, une DGH en légère hausse mais un H/E en légère baisse puisque l’essentiel des moyens supplémentaires sera attribué à des dispositifs particuliers, certes nécessaires (ULIS, bilangues, aménagement de la pondération REP+) mais qui ne profiteront pas à l’ensemble des élèves. Les langues anciennes seront financées par une DGH abondée à hauteur des besoins de la dernière année scolaire. En ce qui concerne les moyens supplémentaires alloués aux établissements classés en catégorie 1 et 2 (REP+ et REP ), nous avons enfin obtenu une explication : il n’y a pas d’heures allouées en réalité, cet « avantage » n’est que le maintien du seuil habituel de 25 élèves par classe en éducation prioritaire.
Lorsque nous avons évoqué des collèges qui perdent des moyens, ce qui se traduit souvent par une division de moins, on nous a répondu que c’était le chef d’établissement qui proposait la répartition de la DHG (avec l’approbation du CA), que le seuil était fixé à 30 élèves par classe et que, franchement, pour les collèges classés en catégorie 7 ou 8 (population la plus favorisée), ce n’est pas un drame d’avoir des classes à 29 élèves !
Nous avons demandé une fois de plus un tableau récapitulant pour chaque établissement le nombre de divisions par niveau et le nombre d’élèves par division. Peut-être obtiendrons-nous gain de cause cette année… Et nous avons réclamé un document sur l’évolution des effectifs dans l’enseignement privé.
Cette préparation de rentrée a été acceptée : seule la FSU a voté contre, les autres organisations (UNSA, SGEN, FO) se sont abstenues, avec notamment comme argument que l’augmentation de la DGH allait permettre de progresser dans l’application de la réforme du collège…

Pour les représentants SNES-FSU
Sylviane GUTIERREZ
Bérenger PRIOUZEAU