Le gouvernement Macron a programmé la mort des CAPA et le droit pour tous les enseignants à être représentés et défendus à des moments importants de leur carrière (mutations, avancement d’échelons, passage à la hors-classe, congés de formation…).

Convaincus du rôle important des commissaires paritaires qui veillent au respect des règles, les représentants du SNES-FSU travaillent en amont des CAPA, vérifient systématiquement les éléments fournis par l’administration et interviennent avec des éléments concrets et pertinents, afin d’améliorer les situations de manière équitable et transparente.

Les FPMA qui se sont tenues les mardi 19 et mercredi 20 juin, en sont un bon exemple : sans leurs interventions, de nombreuses situations de collègues n’auraient pas été examinées et des améliorations n’auraient pas été apportées. Toutes les propositions du SNES-FSU remontées à l’administration avant de siéger ont été proposées et intégrées en séance. Le SNES-FSU est intervenu aussi en séance à quatorze reprises, et plus de la moitié de ses propositions a été retenue par l’administration. On ne peut pas en dire autant des autres organisations syndicales présentes dont le silence fut éloquent ou les rares interventions entachées d’erreur (100 % des interventions des autres syndicats étaient infondées et montrent une maîtrise limitée des règles du mouvement).

La participation du SNES-FSU est donc indispensable et nécessaire au bon déroulement des CAPA et à l’amélioration des situations individuelles. Une CAPA sans le SNES-FSU et ce sont des injustices qui perdurent, des erreurs qui ne sont pas relevées et rectifiées. Et il ne faut pas compter sur la participation atone des autres organisations syndicales, voire sur leurs interventions parfois erronées, pour espérer améliorer les situations des collègues.

Voter pour le SNES-FSU aux élections professionnelles, c’est faire le choix d’un syndicat efficace, qui agit avec discernement et obtient des résultats.