CTA du 12 nov+embre : l'autruche à l'honneur !

BILAN DE LA RENTRÉE 2019 :

  • Baisse des effectifs de 0,3 % dans le public et hausse de 0,6% dans le privé.
  • Baisse de 1,6 % en lycée pro, de 0,6% en lgt, de 5% en post bac !
  • Le nombre d’élèves par division a augmenté de 0,5 pour atteindre une moyenne de 25,5 sur l’académie mais avec 30,8 élèves par classe en lycée.
  • En collège, les effectifs ont été sous-évalués, ce qui a mené à une surcharge des effectifs significative.
  • En seconde, moins d’élèves qu’attendu : le rectorat ne sait pas où ils sont passés.
  • En terminale, plus d’élèves qu’attendu : la hausse des redoublants n’était pas prévue.
  • En postbac, effondrement entre 1re et 2e année de BTS : les étudiants issus de bac pro démissionnent parce qu’ils n’y arrivent pas. Le recteur pense qu’il faut « poursuivre les efforts de personnalisation » ; mais il dit aussi qu’il faut « revoir les appréciations des conseils de classe de lycée pro », c’est-à-dire orienter moins d’élèves de bac pro en BTS alors que c’est lui qui a instauré les quotas...
  • En postbac, les CPGE ne font plus le plein : effet Parcours Sup ? Le rectorat dit qu’il ne sait pas. Peut-être parce que la prépa ne correspond plus à ce qu’attendent les jeunes d’aujourd’hui , peut-être parce que la région n’est pas très attractive ?

BILAN DE LA RÉFORME LYCÉE

Des documents incomplets, qui portent seulement sur les choix de filières et de spécialités

Baisse des effectifs en STI2D, hausse en STMG. Réponse du rectorat : la baisse en STI est continue depuis longtemps ; ça vient des DUT qui ne font pas le boulot de prendre les élèves de bac techno

Choix des spécialités
Ils renvoient partiellement aux anciennes filières S et ES et à des disciplines déjà majoritairement choisies.

  • Avant, 53,7 % des élèves en S, cette année 41 %ont choisi 3 disciplines scientifiques dans leur triplette ;
  • 34% l’an passé en ES, cette année 23,5% ont choisi SES (mais pas toujours dans des panachages à coloration unique sciences humaines) ;
  • 12,3% l’an passé en L, cette année 17 % ont choisi humanités (mais dans des panachages pas toujours à coloration unique sciences humaines).
    On peut dire que la seule filière non soluble dans la réforme est la S.

Le SNES est intervenu pour dénoncer la désorganisation totale, l’explosion du groupe classe, l’impossibilité de tenir des conseils de classe, les forts risque psycho-sociaux auxquels les collègues sont exposés, le mal-être des élèves.
Réponse du recteur : Il est d’accord pour dire que le calendrier « n’est pas bon », mais défend tout le reste : « Le groupe classe n’est pas une panacée, et de toutes façons dans le post bac il n’y a pas de classes » ; si les élèves ont de mauvais emplois du temps, il faut les aider à « aménager le temps scolaire, y compris les trous ».