Des miettes pour la Haute-Saône

Jeudi 7 février 2013, la poursuite de l’étude de la carte scolaire a eu lieu à l’inspection académique de Vesoul, poursuivi par le Comité départemental de l’éducation nationale (CDEN : réunion avec le préfet et des élus).

65 élèves de plus sont attendus dans les collèges haut-saônois mais la dotation horaire est quasiment identique (une heure de plus). Aucune avancée n’a abouti si ce n’est quelques heures pour le collège de Melisey. Le nouveau directeur académique (ex inspecteur d’académie) refuse d’entendre les arguments des représentants du personnel sur les conséquences catastrophiques des effectifs chargés. Pourtant, les collèges avec des classes à plus de 27 élèves sont nombreux comme Gray-Delaunay, Gy, Héricourt (28-29 élèves en 4e), Jussey, , Luxeuil Mathy, Luxeui Rostand, Rioz, Vesoul Brel et Vesoul Macé. Des collèges voient même augmenter leurs effectifs mais ont une diminution de moyens. Le collège de Faverney gagne 8 élèves mais devrait perdre 2 classes (28-29 élèves par classe en 3e) tout comme le collège Gérôme de Vesoul avec 20 élèves de plus et une classe en moins. Les collèges RRS (ex ZEP) ne sont pas mieux traités : Vesoul Brel devrait avoir des effectifs proches de 29 élèves par classe en 3e et à Gray Romé, ce sont les niveaux 6e ou 3e qui seront très chargés.

Ce projet de rentrée scolaire est le premier réalisé par le nouveau gouvernement. Il fait suite à un quinquennat marqué par la suppression de 80 000 postes dans l’Education nationale. Si au niveau national, des créations de postes sont annoncés, les collèges de Haute-Saône n’en bénéficieront pas, et ce malgré la hausse lente mais continuelle des effectifs (330 élèves de plus depuis 2007). Pour les lycées, c’est la même politique qui se poursuit avec des pertes horaires importantes, de nouvelles suppressions de postes et la continuité des réformes, notamment dans les filières technologiques.

Aussi les représentants FSU regrettent que le projet de rentrée n’améliore aucunement les conditions d’enseignement déjà difficiles cette année. Il serait temps que le changement se fasse sentir en Haute-Saône.