15 octobre 2013

Sections départementales

Compte-rendu du Comité Technique Spécial et du Comité Départementale de l’Education Nationale de la Haute-Saône

Le SNES a d’abord posé le problème du calendrier de ces réunions ayant pour but de faire le bilan de la rentrée en Haute-Saône. Or, l’administration est incapable de nous fournir les effectifs précis, ce qui empêche tout réel bilan. Pour autant, les effectifs de collège continuent leur lente mais progressive augmentation : 40-50 élèves de plus par rapport à 2012 et plus 450 élèves depuis 2007. Les effectifs par classe continuent d’augmenter (E/D : + 0,3) et les moyens horaires sont en baisse de 20 heures (H/E : - 0,1). Un record : le collège d’Héricourt avec un H/E de 1,1, du jamais vu en Haute-Saône. La Vie Scolaire ne voit pas s’améliorer sa dotation AED (-3,75 ETP). Le Dasen a beau nous rassurer avec l’arrivée prochaine de contrats CUI CAE, c’est encore une précarisation accrue du personnel qui s’annonce.
Lors de l’annonce du calendrier 2014, le Dasen a précisé que nous nous reverrons en janvier pour les suppressions de postes (sic). Côté Conseil Général, le discours de G. Pelleteret n’est pas plus rassurant. Il est revenu sur le schéma directeur des collèges, expliquant qu’une partie des prévisions des effectifs s’est avérée fausse tant à la baisse sur Vesoul, Champlitte ou Faucogney par exemple qu’à la hausse comme à Rioz, Dampierre ou Pesmes. Aussi, le CG souhaite lancer une réflexion sur la sectorisation donc revoir la carte scolaire. Le SNES n’est pas contre cette réflexion, il en a fait la demande par courrier lors des discussions sur l’éventuel déménagement du collège Gérôme et de la création d’un 27e collège à Boult. Néanmoins, ces deux discours nous inquiètent car derrière une apparente gestion sérieuse pourrait se cacher une approche uniquement comptable de la politique scolaire n’ayant pour but qu’une nouvelle vague de suppression de postes. D’ailleurs, les élus, de gauche comme de droite, se sont inquiétés de savoir quels seraient les collèges menacés. G. Pelleteret a rassuré les élus en expliquant que cela n’était qu’une piste de réflexion. Le SNES restera vigilant sur ces questions.